Aux termes de la loi et sans disposition testamentaire, en présence d’enfants nés d’une autre union, le conjoint survivant n’a pas le choix de l’usufruit.
II a seulement droit au quart de la succession en pleine propriété. Cette disposition n’est pas adaptée à toutes les familles.
Pour éviter les mauvaises surprises lors de la succession, commencez par établir avec le notaire un bilan familial et patrimonial. Cette précaution devrait même être prise lors du remariage.
L’importance du testament pour vous protéger
Le choix d’un régime matrimonial est déjà une façon de préparer sa succession. Vous devez considérer l’âge de votre conjoint et celui de vos enfants, la situation financière de chacun de vous à ce jour mais aussi à l’avenir, et prendre en compte les projets de tous. Vous devez ensuite formuler vos désirs pour chaque proche et définir un ordre de priorité. L’idéal est de concevoir un testament qui protège le nouveau conjoint tout en préservant les intérêts des enfants issus d’une première union. Pour cela, vous léguerez par exemple à votre conjoint un droit d’usufruit sa vie durant ou limité dans le temps, ou un simple droit d’usage et d’habitation. La nue-propriété reviendra à vos propres enfants et ils en auront la pleine-propriété à la fin de l’usufruit.
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