Les États-Unis sont très attachés à la liberté, et notamment à celle d’entreprendre. En effet, les formalités nécessaires à la création d’une entreprise sur le sol américain sont moins contraignantes. C’est pourquoi nombre d’entrepreneurs français décident de franchir le pas. Les conseils suivants devraient les aider dans leur démarche.
Sommaire
Réalisez une étude de marché
Investir aux États-Unis, nécessite d’abord de préparer avec soin votre projet de création d’entreprise. Pour cela, il faut procéder à une étude de marché très précise. Si le marché américain est vaste, en effet, encore faut-il y trouver sa place.
Vous n’y parviendrez que si votre entreprise apporte une véritable valeur ajoutée, qui vous démarque de vos concurrents. Cette étude de marché sera intégrée à votre « business plan ». Cet important document présente votre entreprise et en définit la stratégie.
Pour l’élaborer, vous êtes amené à étudier celle de vos concurrents. Ce n’est qu’en examinant la manière dont ils définissent leurs services et introduisent leurs produits sur le marché que vous trouverez votre propre niche. Vous vous adapterez ainsi plus facilement aux spécificités du marché américain.
Profitez des opportunités locales
Si vous voulez entreprendre dans de bonnes conditions aux États-Unis, il vous faut connaître l’environnement dans lequel votre entreprise va se développer. Dans l’ensemble, il est plus favorable, et c’est sans doute cet aspect qui vous a décidé à investir dans le pays.
Il faut donc repérer les États qui vous proposent les meilleures conditions. En effet, tout ce qui relève de l’entreprise dépend, non de l’État fédéral, mais des États qui composent le pays.
Dans certains États, il vous faudra moins d’une semaine pour créer votre entreprise, au prix de formalités très allégées. Et vous ne devrez même pas vous déplacer. Par ailleurs, vous trouverez des États où la fiscalité sur les sociétés est très réduite.
Définissez la forme de votre société
Vous avez réalisé votre étude de marché et défini votre stratégie. Il est alors temps de déterminer la forme juridique de votre future entreprise.
Les auto-entrepreneurs devront créer une « Sole proprietorship ». Pour monter une telle entreprise individuelle, vous n’êtes pas tenu d’enregistrer votre société en tant que telle. Par contre, les impôts portent sur les revenus mêlés de l’entrepreneur et de l’entreprise.
Si votre entreprise s’ouvre à l’actionnariat, il convient de choisir la forme de la « Corporation ». L’avantage est que seule la société est responsable de ses dettes et de l’ensemble de ses actions. Ce qui dégage la responsabilité de l’entrepreneur.
Cette responsabilité limitée se retrouve dans la « Limited liability company », ou LLC. Enfin, le « Partnership » est tout indiqué quand la société est dirigée par au moins deux propriétaires.
Choisissez le bon visa de travail
C’est en effet un préalable indispensable à votre installation aux États-Unis et à la création de votre entreprise.
Il faut donc choisir, parmi les différents types de visas de travail, celui qui conviendra le mieux à votre activité. Vous opterez peut-être pour des visas E1 ou E2. Leur délivrance est cependant assortie d’un certain nombre de conditions.
Ainsi, le propriétaire de le future entreprise doit posséder plus de la moitié de ses parts. Dans le cas du visa E1, plus de la moitié de l’activité commerciale doit se faire entre les États-Unis et la France. Par ailleurs, le titulaire du visa doit occuper un poste de direction.
De son côté, le titulaire d’un visa E2 doit investir sur place un capital important. Le montant de cette somme « substantielle » n’est cependant pas précisé par la règlementation.
Encadrez vos relations d’affaires
Si vous avez choisi la forme du « Patnershipp » pour fonder votre société, vous allez établir un contrat commercial avec votre ou vos partenaire(s). Il régira vos relations de travail et vous protègera en cas de problème.
En France, la rédaction d’un tel document est encadrée par des textes normatifs. Rien de tel aux États-Unis. Dans ce domaine comme dans bien d’autres, en effet, c’est la jurisprudence qui fixe les règles.
Aussi les clauses du contrat commercial doivent-elles être le plus détaillées possible. Cela permettra de prévoir toutes les éventualités. Il vaut mieux se faire accompagner, pour la rédaction de ces documents complexes et souvent très longs, par un avocat d’affaires, dont l’expertise est la bienvenue.
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