Il n’est pas toujours facile de trouver un garant physique, correspondant aux critères demandés, parmi ses proches. Bon nombre de candidats à la location sont ainsi rejetés. Pour éviter cette situation difficile, le plus simple est de trouver des solutions alternatives auprès de certains organismes.
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Le garant : une obligation pour de nombreux locataires
Le garant est exigé par de nombreuses agences ou propriétaires. Le but est de pouvoir se retourner vers une tierce personne dans les situations où le locataire est en défaut de paiement de son loyer. 91 % des étudiants se tournent vers leurs parents ou leur famille, 2 % vers des amis et 7 % des candidats sont obligés de trouver une autre solution. Dans ce cas précis le chiffre est peu élevé, parce que généralement, les parents sont présents pour leur venir en aide. Mais au fur et à mesure des années, cette faculté devient plus compliquée.
Si l’on ne tient pas compte de cette population spécifique, ce sont 40 % des locataires qui ne trouvent pas de garant dans leur entourage. 23 % n’ont pas du tout de garant. Les organismes peuvent alors être d’une aide appréciable.
Quelles solutions pour trouver un garant ?
Voici une liste des organismes qui peuvent palier au problème de ne pas avoir de garant physique. Il faut cependant penser à ce point avant de rechercher votre appartement, car les procédures sont parfois un peu longue. Dans les villes au marché tendu, il est recommandé de mentionner le garant dès la présentation de votre dossier.
La garantie Visale :
C’est un système qui permet d’obtenir un garant de manière gratuite. Il est proposé par un organisme public, Action Logement. Il faut cependant savoir que son accès n’est pas ouvert à tous. Il s’adresse aux personnes de moins de 31 ans et aux salariés du secteur agricole ou privé en début de contrat. Les personnes en retraite, par exemple, rencontrant souvent ce problème ne sont pas concernées.
Il peut également être ouvert aux locataires étrangers à condition que ces derniers possèdent un titre de séjour valide. Il faut faire votre demande avant de débuter votre recherche. Sachant que ce dispositif couvre l’équivalent de 36 loyers, il est de nature à convaincre facilement les propriétaires. Il possède de plus une très bonne réputation acquise au fil des 65 années durant lesquelles il a accompagné les locataires. Le plafond de prise en charge est de 1 500 euros en Ile-de-France et 1 300 euros dans les autres régions. Sa solidité est appréciée des propriétaires.
Un organisme garant privé :
Il existe aujourd’hui des entreprises qui se proposent de se porter garant, mais ce service n’est pas gratuit. C’est un recours pour tous ceux qui ne sont pas éligibles à la garantie Visale. Il vous en coûte alors entre 3 et 4 % du montant du loyer. C’est une certaine somme qu’il faut intégrer directement au montant du loyer lors de vos recherches. Les organismes qui proposent cette prestations sont notamment Wemind, Youse et Garantme.
La caution bancaire :
C’est également une solution, mais parmi les plus contraignantes, ce qui explique certainement pourquoi elle est peu utilisée. Il faut en fait bloquer une somme importante d’argent sur un compte. Généralement les fonds représentent entre 1 ou 2 ans de location. Ces derniers pourront alors être reversés au propriétaire en cas d’impayés.
Bon à savoir : certains propriétaires préfèrent souscrire une assurance loyers impayés et décider de ce fait de ne pas exiger de garant pour leur locataire. C’est une dépense qui est à leur charge.
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