Concrétiser son amour par une grande fête implique bien souvent un budget conséquent. A défaut, des solutions alternatives existent. On vous explique comment financer votre mariage.
S’unir pour la vie représente avant tout un geste symbolique pour les futurs mariés. Mais pour la plupart, impossible de marquer cette journée d’une pierre blanche sans organiser une grande réception avec familles et amis. Encore faut-il en avoir les moyens… ou les trouver !
Établir un budget, Telle est la première étape à franchir lors des préparatifs du mariage. Cette journée, certes inoubliable, entraîne un coût relativement important pour les couples souhaitant s’engager. Entre la tenue des mariés, la location de la salle, le DJ, le traiteur, le photographe, le fleuriste ou encore le paiement du voyage de noces, l’addition peut vite devenir salée. Alors, pour se dire « Oui » à moindre frais, différents modes de financement se multiplient, du plus traditionnel au plus original.
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Se faire aider par la famille
Lorsque les moyens manquent, la solution la plus classique pour alléger les coûts du mariage consiste à faire participer financièrement les parents. Au fil du temps, une répartition « coutumière » s’est instaurée entre les deux familles.
Ainsi, la mariée et sa famille se chargent de tout ce qui a trait à la tenue de la « reine » du jour: la robe bien sûr, mais aussi les accessoires, la coiffure ou le maquillage. S’y ajoutent souvent les vêtements des enfants d’honneur, la décoration florale, la location de la voiture ou le photographe. Quant aux parents du marié, ils s’occupent éventuellement de son costume et de ceux des témoins, des alliances, du bouquet de la future épouse. Ensemble, les familles financent les frais du vin d’honneur et de la réception au prorata du nombre d’invités pour chacune (location de la salle, traiteur, animation, papeterie et poste pour les faire-part…).
Mais, évidemment, les mariés et leurs proches peuvent décider d’un commun accord d’une tout autre participation aux dépenses.
Recevoir une donation de ses parents
L’un des parents peut consentir une donation à son enfant afin qu’il puisse payer tout ou partie de la cérémonie. Par cet acte, il lui transmet une somme d’argent plus ou moins conséquente. Le ou la futur(e) marié(e) pourra ensuite en disposer à son gré lors des préparatifs.
Sur la forme, il peut s’agir d’une donation notariée ou d’un don manuel. Une donation est un engagement lourd de conséquences, car il dessaisit immédiatement et irrévocablement le donateur de son bien au profit du donataire. Le notaire joue donc ici un rôle fondamental, en conseillant notamment les parties sur le choix de la donation. Il les informe aussi sur les incidences d’un tel acte sur la succession du donateur.
À noter que l’argent donné appartient uniquement à celui qui le reçoit et non à son futur conjoint. Par conséquent, en cas de séparation, si la donation a permis de financer la totalité du mariage, le bénéficiaire de la donation est en droit d’en réclamer la moitié à son « ex ».
Contracter un prêt personnel
Pour avoir les liquidités nécessaires sans dépendre de l’aide de leurs proches, les futurs époux peuvent décider de contracter, ensemble ou séparément, un prêt personnel (ou à la consommation) destiné au financement du mariage.
Le montant de l’emprunt, sa durée de remboursement et ses intérêts varient selon les organismes financiers. Il convient alors de comparer les différents taux proposés pour choisir l’offre la plus intéressante. Dans tous les cas, le prêt est établi en fonction de l’apport personnel (même s’il n’est pas nécessaire d’en avoir un), de la capacité de remboursement du couple ainsi que du budget total envisagé.
Faire sponsoriser son mariage
Par un échange de bons procédés, le mariage sponsorisé permet d’organiser la cérémonie à moindre frais. Cette pratique, venue des États-Unis, consiste pour les jeunes mariés à dénicher des prestataires qui accepteront de leur offrir partiellement ou totalement leurs services ou produits, en échange d’une certaine visibilité/publicité dans les médias (blog créé pour l’occasion, réseaux sociaux, article dans la presse locale, reportage télévisé, passage à la radio…) et lors du jour J.
Dans les faits, la sponsorisation d’un mariage demande beaucoup de temps et d’énergie, ainsi qu’un certain talent de négociateur : il faut se montrer convaincant et, parfois, redoubler d’originalité pour convaincre, sans se décourager devant les refus essuyés. Mais cette solution de financement peut alléger significativement la note.
La liste de mariage participative
Sur la toile, certains sites se sont spécialisés dans les cagnottes virtuelles pour mariage. Leur but ? Faire financer une partie de la cérémonie par les invités. À la différence d’une liste de mariage dite « classique », les convives ne vont pas faire de cadeaux (parfois désuets) le jour des noces mais aider le couple en lui versant, à sa demande, de l’argent sur internet afin de participer au règlement des préparatifs. Une solution intéressante lorsque les futurs mariés cohabitent depuis un moment et ont, de fait, tout ce qu’il leur faut pour vivre ensemble (vaisselle, linge de maison, électroménager) .
Pour créer la liste participative, les hôtes doivent simplement identifier, sur une liste interactive et personnalisée, tous les postes de dépenses, puis inviter l’ensemble des invités à y contribuer à la hauteur de leurs moyens. Ils peuvent ensuite retirer à tout moment les dons reçus et avancer dans l’organisation du mariage, sans avoir à s’endetter ou solliciter particulièrement la famille.